Une nouvelle unité vient de voir le jour dans le circuit de la production en Rdc. Il s’agit de la structure nommée « Akacia » qui est une agence mise sur pied par une femme, Maryse Ngalula, elle-même auteur-compositrice de charme bien dans le courant de la musique congolaise.

C’est, après avoir ausculté l’horizon dans le secteur de la production en Rdc où, la plupart de ceux qui s’adonnent à donner un coup de pouce à nos artistes, ne sont que des hommes.

Au travail, ils n’ont de visions que sur des artistes masculins. Quant aux artistes féminines, le salut ne réside que dans leur charme qu’elles doivent accepter de mettre en contribution en assouvissant les bas instincts de ces soi-disant « producteurs » qui, en réalité, ne sont que des véritables coureurs de jupons. Ils entretiennent de nombreuses femmes.

Désormais donc, les artistes féminines n’auront qu’à frapper à la porte de « Akasia » pour être servies. Ce nouveau label de production ne se met nullement en concurrence déloyale avec ceux dont le bâton de commandement est tenu par des hommes.

Loin de là, l’idée maîtresse qui a germé de l’esprit de Maryse Ngalula, est celle de mettre un cadre idéal à la disposition de ses paires qui, nonobstant les qualités artistiques dont elles regorgent, n’émergent pas et terminent, souvent leur carrière dans la misère la plus totale après avoir assouvi l’esprit mesquin des « prezos » qu’elles ont cajolé et accompagné sans rien demander en retour.

Maryse Ngalula, l’initiatrice du projet « Akasia », voudrait par là mettre un frein à cette ségrégation masculine qui bat record dans le circuit musical congolais.

Combien d’artistes féminines pétries de talent n’ont pu poursuivre leurs carrières comme il se doit ? Nombre sont devenues des mamans après avoir étaient rendues grosses par des producteurs qui les encadrent et qui, en revanche, leur promettent monts et merveilles en échange de leurs corps ? « Akasia » est une initiative à encourager.

Kingunza Kikim afri/L’Avenir