L’Union européenne a pris note, au nom des 27 états membres, des résultats annoncés par la Cour suprême de justice lesquels résultats, confirme elle-t-elle, sont similaires à ceux annoncés par  la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). 

Toutefois, l’Union a reconnu qu’il y avait des défaillances.

Sur le plan diplomatique, l'Union européenne se dit une nouvelle fois préoccupée « quant aux graves déficiences et l'absence de transparence dans la compilation et la publication des résultats » des élections.

C’est le chef de la diplomatie de l'Union Européenne, Mme Catherine Ashton, qui l’a déclaré. Celle-ci a prévenu que l'Union pourrait réévaluer son soutien à la Rdc si des progrès n'étaient pas réalisés dans le dépouillement des votes des législatives, qui se sont aussi tenues le 28 novembre dernier. 

Mais, selon Michael Mann, porte-parole de Catherine Ashton, on n'en est pas encore là. C’est ainsi qu’elle invite la Ceni à tirer les leçons de ce processus parce qu’il y a aussi les élections législatives en cours. 

« A court terme, je peux dire que l’union européenne va évaluer comment elle peut encore contribuer à ce que la suite du processus électorale se passe d’une façon plus crédible », a dit Mme la porte-parole.

Si l’UE constate qu’il n’y a pas aucun progrès, va-t-elle réévaluer son soutien à la RDC ?

A ce sujet, d’après Mme Michael Mann, c’est encore tôt de dire maintenant ce que l’UE pourrait faire dans une situation qui n’est pas encore arrivée. 

« Nous sommes là pour aider le pays. Pour nous, ce qui est important, c’est d’encourager que de faire des menaces. On dit qu’on va réévaluer. Mais la réévaluation veut dire différentes choses. Cela dépend de la situation sur terrain », a-t-elle conclu.

Célestin Lutete/MMC