Selon des sources pénitentiaires, via la RadioOkapi, trois militants  de l’Union pour la Démocratie et le progrès Social (UDPS) ont été liberés, puis qu’acquittés, ce mercredi 09 novembre à Kinshasa. Une trentaine de militants serait toujours en détention prolongée à la Prison centrale de Makala. Selon des sources pénitentiaires, ces libérations sont intervenues depuis lundi à la suite d’un procès qui les a innocentés. 

Nos sources affirment que les militants de l’Udps détenus sont ceux qui sont accusés de destruction méchante au cours de leurs manifestations. D’après le secrétaire national du parti en charge des relations avec les partis politiques, les militants de l’Udps ont été arrêtés à cause de leurs opinions politiques qu’ils ont pacifiquement
exprimées et qu’il sied de les libérer.

Dimanche soir, dans un interview au téléphone sur la Radio Lisanga Télévision (RLTV), émettant depuis Kinshasa, M. Tshisekedi s’est autoproclamé « président de la République » et a lancé au « gouvernement un ultimatum de 48 heures » pour relâcher ses « combattants » arrêtés lors de manifestations récentes, notamment dans la capitale congolaise.

« Sinon j’appelle les combattants partout dans le pays à aller dans les prisons, à casser les portes des prisons et à libérer ces combattants« , a-t-il menacé, depuis l’Afrique du Sud où il se trouve actuellement.

A la suite de ces propos, le gouvernement a coupé le signal de la RLTV, propriété d’un député de l’opposition. Il s’agit d’une « mesure conservatoire » avant l’examen du dossier par l’autorité de régulation des médias, a précisé le ministre de la Communication et des Médias, Lambert Mende Omalanga, à l’AFP.

Cette libération laisse donc croire que les autorités congolaises ont « abdiquées » à la menace du leader de l’UDPS.

M. Tshisekedi doit revenir cette semaine en RDC, à Kisangani, (nord-est), selon son parti, après une tentative avortée la semaine dernière.

Ruddy Ndony,
Direct.cd