Unité Centrale de la Diaspora Rdc

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RDC:POUR LEUR FIN AU MANDAT A LA REPRESENTATION NATIONALE;LES DEPUTES EXIGENT TOUTES AFFAIRES CESSANTES QUE DES JEEPS LEUR SOIENT ENCORE REMISES!

Kinshasa, 25/10/2011

Les députés nationaux s’affichent en insatiables profiteurs qui réclament dans leur égoïsme et leur avarice que leur soient encore achetées de nouvelles jeeps avant même d’examiner et voter le budget de l’Etat exercice 2012

Ils sont sans état d’âme pour les autres catégories de la population. Les honorables députés ont maintenu voire accentué la pression sur le gouvernement de la République au point de faire triompher leur logique. De source bien informée, en effet, on apprend que le climat de tension qui prévaut entre l’exécutif national et les membres de la chambre basse du Parlement est en passe de s’apaiser. Selon certaines informations recueillies auprès des élus, les deux institutions seraient en train d’harmoniser leurs vues afin de satisfaire les revendications sociales des députés nationaux. A en croire ces sources, le gouvernement aurait consenti de libérer, comme le réclamaient les élus, trois mois de leurs émoluments. Il s’agirait des rémunérations des mois d’octobre, de novembre et de décembre 2011. L’opération pourrait débuter dès le début de cette semaine, le Trésor ayant déjà achevé le traitement administratif du dossier. Certaines sources parlent de ce mardi quand d’autres penseraient que les comptes des députés auraient déjà été crédités.

 

Voilà une nouvelle qui va certainement mettre du baume au coeur de nos chers élus qui, à l’approche de la campagne électorale, avaient amplement besoin de maximiser leurs finances en vue d’affronter un terrain qui s’annonce déjà hostile. Nombreux sont ceux qui étaient au bord de la déprime puisque démunis au moment où les enjeux politiques sont les plus déterminants. Une déprime dont le sceptre s’éloigne de plus en plus des élus nationaux dans la mesure où une autre de leurs revendications a trouvé en même temps satisfaction. En effet, en dehors du paiement de leurs émoluments, les élus nationaux réclamaient du gouvernement le versement de leurs indemnités de sortie.

 

La question est aussi sur le point d’être réglée puisque les concessionnaires Cfao et Tractafric sont en passe de démarrer l’opération de remise de véhicules aux députés nationaux. Tractafric, selon certaines sources, aurait débuté l’opération de remise des véhicules aux députés. Il faut signaler que cette opération rentre dans le cadre des indemnités de sortie. Ainsi, il y a donc lieu d’affirmer que la guéguerre entre les députés nationaux et le gouvernement appartient désormais au passé. Toutes les deux parties doivent maintenant regarder dans la même direction, c’est-à-dire celle du peuple.

 

Le petit bras de fer qui avait prévalu entre les députés et le gouvernement a eu pour triste conséquence le blocage de beaucoup de lois notamment celle ayant trait aux Finances portant budget de l’Etat pour l’exercice 2012. Aujourd’hui qu’ils ont obtenu gain de cause, les députés n’ont cependant pas la possibilité de rendre l’ascenseur à l’Exécutif national, en votant dans les délais, le canevas budgétaire pour l’exercice 2012. Le gouvernement sera ainsi contraint d’actionner le mécanisme de crédits provisoires.

 

Toutefois, quelle que soit l’issue de ce conflit qui s’apparente à une querelle des riches, l’image de l’élu national est sortie définitivement écorchée aux yeux de l’opinion nationale. Celle-ci n’a pas digéré l’intransigeance des députés nationaux qui ont procédé à une abstention coupable de siéger afin de régler les affaires de l’Etat. Les députés nationaux pouvaient continuer à travailler et discuter en même temps avec l’autorité gouvernementale. Cela aurait permis d’avancer et d’éviter l’ajournement d’un texte aussi important que le budget de l’Etat.

 

Enfin, l’impression de jouissance qui se dégage du comportement du député national agace de plus en plus le peuple qui constate que les élus vont, au cours d’une même législature, recevoir un deuxième véhicule de la part de l’Etat alors que la majeure partie des Congolais croupit dans une misère noire…

 

Il faut éviter d’amener le gouvernement à se retrouver dans une position de privilégier une catégorie de la population au détriment des autres. Même si pour les députés, cela constitue un droit, la manière de l’avoir revendiqué et obtenu à quelque peu choqué. De toutes les façons, la boucle est bouclée. L’Oeil du censeur est déjà ouvert.

 

ZM/La République

(DN/TH/GW/Yes)




26/10/2011
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