AFFAIRE LEADER MAXIMO EN AFRIQUE DU SUD:GROTESQUE MENSONGE DE L'UDPS AUTOUR DE L'IMAGINAIRE IMPORTATION ET SURVOL EN RDC D'AVIONS QUE CE PARTI AURAIT ACQUIS POUR SA CAMPAGNE!
LE LEADER MAXIMO ETANT ATTENDU EN RDC;ON ENTEND ENCORE DES RUMEURS SELON CERTAINES SOURCES....
L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), parti cher au lider maximo Etienne Tshisekedi accuse le Gouvernement de la République d’avoir refusé l’importation et le survol des avions étrangers sur l’espace aérien congolais. Lambert Mende Omalanga, ministre de la Communication et Médias et porte-parole du Gouvernement met l’UDPS au défi de lui montrer le document où elle a demandé l’autorisation à l’Autorité de l’aviation civile congolaise (AAC).
C’est donc un mensonge pour rationaliser le déficit d’organisation de ce parti qui craint l’échec. C’est aussi une stratégie cynique pour mobiliser les gens, de sorte que le jour où il viendra à Kisangani, qu’il y ait de l’intérêt.
Au lieu d’accepter qu’ils ne sont pas prêts pour aller aux élections, ils multiplient des alibis qui ne tiennent pas debout.
Pour le ministre, il y aura bel et bien élections le 28 novembre 2011, surtout que la CENI qui a reçu mandat de les organiser affirme qu’il n’y a rien qui empêche leur tenue. Il a fustigé le comportement de certaines personnes qui ne sont pas prêtes pour aller aux élections et qui débitent des mensonges pour rationaliser l’échec. Mentez, mentez… il en restera toujours quelque chose. C’est du moins ce que nous pouvons dire, après les propos de Me Jacquemain Shabani, Secrétaire général de l’UDPS, qui a dit que le Gouvernement congolais ne veut pas accorder une autorisation à l’UDPS, devant lui permettre d’importer les avions en vue de la campagne du lider maximo Etienne Tshisekedi wa Mulumba.
Et ce, sans apporter une moindre preuve. Cette façon de traiter le Gouvernement et de considérer le peuple congolais ne pouvait pas passer inaperçu. C’est ainsi que le porte-parole du Gouvernement, Lambert Mende Omalanga a condamné cette attitude de cette « fille aînée de l’opposition congolaise », qui veut faire porter au Gouvernement le chapeau de son échec. Car, au lieu d’accepter qu’ils ne sont pas prêts pour aller aux élections, l’UDPS multiplie des alibis.
Et pourtant, à en croire M. Richard Nyangwile, Directeur général de l’Autorité de l’aviation civile congolaise (AAC), l’UDPS n’a jamais introduit une quelconque demande d’importation ni de survol des avions sur le sol ou l’espace aérien congolais. Une information qui vient donc clouer au pilori tous ceux qui ont pensé que le Gouvernement userait des méthodes non conventionnelles afin d’empêcher certains candidats à battre campagne. Plusieurs médias sont entrés dans ce piège, oubliant que l’UDPS a annoncé qu’elle avait ses propres avions destinés à la campagne du lider maximo.
C’est donc une contradiction qui laisse plusieurs militants dans l’embarras, surtout lorsqu’on apprend que désormais, c’est la compagnie sud-africaine SAA qui va assurer le transport des matériels de campagne du président national de l’UDPS. Où sont passés les trois avions qu’on a tant vantés à Kinshasa ? Où est la demande d’importation et de survol introduite par l’UDPS auprès des autorités congolaises compétentes ?
A l’UDPS, on doit désormais savoir que le peuple n’est pas dupe. Et c’est le moment aussi que les cadres de ce parti politique doivent saisir pour dire la vérité à leurs militants s’ils sont prêts ou pas à aller aux élections. Avec cette contradiction, il est facile de deviner que même tous les bruits qui sont faits à Kinshasa quant à l’audit du serveur central et du fichier électoral n’ont pour objectif que de distraire l’opinion. L’UDPS devra démontrer à la face du monde qu’elle veut réellement la tenue des élections et qu’elle ne roule pas pour leur report.
L’UDPS mise au défi
Jacquemin Shabani, celui qui a suscité la polémique/Ph Google. C’est ici que Lambert Mende met au défi l’UDPS pour présenter au public ne fusse qu’une simple lettre écrite par elle demandant l’autorisation aux autorités congolaises. Car pour lui, l’UDPS n’a pas de respect pour le peuple et pour la jeune démocratie. Et il s’agit d’un mensonge qui a pour objectif de rationaliser le déficit d’organisation. Comme on craint déjà l’échec, on monte alors des stratégies cyniques pour mobiliser les gens. La raison est simple : le jour qu’il va descendre à Kisangani, la population pourra par sympathie l’accueillir avec joie. Ce sont donc des pratiques, pour le porte-parole du Gouvernement, qui n’honorent nullement le pays.
L’UDPS, à travers son Secrétaire général, aurait donc menti à l’opinion nationale et internationale. Lorsque l’UDPS aura déposé sa demande, le Gouvernement de la République ne pourra pas se gêner de l’analyser afin de lui réserver une suite qui peut être favorable ou pas. C’est ici le moment de dire que lorsqu’on sait comment les autorités de la Rd Congo traînent pour accorder une quelconque autorisation à une compagnie étrangère d’importer ou de survoler l’espace aérien congolais, pourquoi dans les Etats-majors de plusieurs partis politiques on n’a pas pris le temps de bien réfléchir et préparer les choses, pour ne pas tomber dans ce piège préjudiciable du reste. Surtout que tout le monde est au courant des difficultés que la Rd Congo rencontre dans son secteur aérien.
Pour L. Mende, il n’y a aucun doute, le 28 novembre 2011, les congolais iront aux élections. La CENI qui est le pouvoir organisateur donne des assurances et c’est le moment que profitent certaines personnes en mal de positionnement et qui ne sont pas prêtes à aller aux élections, à débuter le mensonge pour rationaliser l’échec. D’ailleurs, au 6ème jour de la campagne électorale, au-delà des incidents de Mbuji-Mayi qui ont occasionné la mort d’une seule personne, il n’y a pas eu des choses qui puissent faire craindre qu’il n’y aura pas d’élections.
Le problème de transport est un peu exagéré
Depuis la suspension des vols de la compagnie Hewa Bora après le crash d’un de ses Boeing à Kisangani le 8 juillet 2011 et l’arrêt de la desserte de cette même ville par Kenya Airways, seule la Compagnie africaine d’aviation (CAA), du groupe Blattner, assure les vols domestiques long-courriers entre Kinshasa et les grandes villes du pays, comme Lubumbashi, Kisangani ou Goma. Un seul transporteur, c’est peu pour la vaste Rd Congo, où les déplacements se font pour l’essentiel par avion.
D’où une multitude de désagréments pour les passagers, même si la CAA a multiplié les rotations. Les clients se battent par tous les moyens pour obtenir une place et passent des heures à l’aéroport à attendre un vol dont l’horaire a été retardé. Et en l’absence de concurrence, les tarifs ont explosé. En un an, l’aller-retour Kinshasa-Lubumbashi a augmenté de près de 100 dollars (environ 72 euros), passant de 540 à 630 dollars.
Et pourtant, Korongo Airlines reste cloué au sol, pendant que la compagnie constituée en avril 2010 (dont le capital est détenu à 70% par un holding formé du groupe Georges Forrest International et de Brussels Airlines (35% chacun), et à 30% par des investisseurs congolais a passé toutes les étapes de la certification, côté congolais comme côté belge. Mais sans aucune explication officielle, elle n’a toujours pas d’autorisation d’importer les avions indispensables au démarrage de son activité.
De quoi enrager Korongo qui a investi 3,5 millions de dollars dans la formation de ses 200 employés, mais aussi dans un hangar flambant neuf à Lubumbashi, un centre de maintenance et une unité de catering dernier cri qui tourne à vide pour le moment. A cette allure, il est difficile tant aux députés qu’à d’autres candidats présidents de la République de battre facilement leur campagne. D’autant plus que tous les candidats doivent être traités équitablement afin d’éviter de créer les conditions d’une contestation des résultats des élections du 28 novembre 2011.
Pour Lambert Mende, ce problème est un peu exagéré. C’est vrai, dit-il, HBA a cessé de fonctionner, mais CAA est entrain de boucher le trou, car elle vient d’acquérir quatre appareils long et moyen-courriers. Ce qui permettra aux candidats, aux Ong, aux observateurs et autres à voyager sans problème. Car, au lieu d’avouer qu’ils ne sont pas prêts pour aller aux élections, ils multiplient des alibis. Pour lui, il y aura moins de problèmes, surtout que hier matin a été inauguré une autre compagnie aérienne.
Tshisekedi bloqué, Nyanguile accuse l’UDPS !
Personne n’aurait interdit aux avions du candidat n°11 d’atterrir sur le sol congolais. Tshisekedi, l’Udps ou, à la limite, une compagnie étrangère, fut-elle, sud-africaine ou autre, n’en a jamais formulé la demande auprès de l’Autorité de l’Aviation Civile dont les portes sont, pourtant, grandement ouvertes, à l’immeuble ex-Sofide, à la Gombe. Le Directeur Général de l’Autorité de l’Aviation Civile Congolaise, M. Richard Nyanguile est, en effet, formel : ‘‘l’Udps n’a jamais introduit une demande de survol ou d’importation d’avions auprès de ses services’’. Il l’a dit hier, devant les professionnels des médias, dans la salle de réunion de ce service public.
L’AAC, a-t-il rappelé, est une institution de l’Etat et n’a pas de considérations politiques, pour discriminer un dossier. A l’en croire, l’importation d’un avion en RD-Congo suit une procédure cohérente et que les textes y relatives sont disponibles et sont offerts gratuitement à ceux qui en font la demande. Par ailleurs, accusé par l’Udps de faire obstruction à la campagne électorale des opposants, le Gouvernement, par la voix de son porte-parole ne s’est pas fait prier pour réagir. Intervenant au journal télévisé de 20 heures sur la Rtnc au sujet de cette supposée interdiction de survol des avions du candidat n°11, Lambert Mende parle plutôt des accusations graves de l’Udps qui ne se fondent sur rien.
A l’en croire, l’Udps n’a introduit aucun document, ni par télégramme, ni par e-mail. Il s’agit, pense-t-il, d’une échappatoire tendant à rationaliser les difficultés logistiques, parce que, poursuit-il, ‘‘ils ne se sont pas préparés à cette campagne’’. Sinon, le Ministre de la Communication et des Médias met quiconque au défi d’exhiber un document, avec accusé de réception, sollicitant le survol d’avions par l’Udps ou une quelconque compagnie sud africaine opérant dans ce secteur aérien.
L’Avenir/La Prospérité
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