Unité Centrale de la Diaspora Rdc

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RDC: Olenghankoy Fuite un Schéma signé KENGO!

Olenghankoy Fuite u Schéma KENGO!
SCOOP AFRICANEWS : Olenghankoy fuite un schéma Kengo

    Publié le lundi 3 mars 2014 13:03 

Le speaker du Sénat prépare le retour en force des Mobutistes : il a réclamé à Kabila la Primature avec l’ambition de s’ouvrir la voie royale vers le poste de Vice-Président de la République en charge des Réformes institutionnelles.

Confidences du patron des FONUS avec promesses d’en faire large écho cette semaine à la faveur d’une conférence de presse.
 
Des révélations troublantes. Joseph Olenghankoy Mukundji, président des FONUS qui a pris part aux Concertations nationales, fait part d’un schéma qui consacrerait le retour en force des Mobutistes aux commandes de la RD-Congo : un pacte que Léon Kengo a vraisemblablement soumis à Kabila qui se déboucherait successivement sur sa nomination au poste de Premier ministre puis de Vice-Président de la République en charge des Réformes institutionnelles.
Olenghankoy promet d’amples détails sur ce schéma dans les tout prochains jours, probablement cette semaine. Il dit vouloir éventrer le boa afin d’éviter au pays de replonger dans l’abîme et de remettre en cause la lutte contre le Mobutisme. L’enfant terrible des FONUS ne jure que par le maintien du pays sur la voie de la démocratie. Pas question d servir les Mobutistes sur le plateau d’or. Tout mandataire public au sommet devrait être soumis à la sanction du peuple, à savoir le vote.
 
Olenghankoy fait part d’un schéma savamment concocté par Léon Kengo, destiné au retour en force des Mobutistes aux affaires. Et pour prouver qu’il ne dit pas des choses en l’air, il a accepté d’assumer ses propos. «Je vous dis des choses –sûres : Kengo est un félin. Il travaille le Président Kabila au corps pour qu‘il lui donne le poste de Premier ministre, conformément à t ‘annonce qu‘il a faite avant la tenue des Concertations nationales et grâce à laquelle il a réussi à embarquer sa troupe hétéroclite. Mais il se livre à un jeu dangereux pour Kabila parce que sa véritable ambition ci de devenir Vice-Président de la République en charge des Ré institutionnelles, donc d’avoir tout le pouvoir. Il jure, croyez-moi, en avoir parlé à Kabila. Ces derniers jours, il raconte à qui veut 1‘entendre qu‘il a achevé de convaincre le Président de la République», confie Olenghankoy.
 
Le patron des FONUS est tellement inquiet qu’il n’attend pas sa conférence de presse prévue cette semaine à Kinshasa, dans un endroit encore gardé secret, pour fuiter les manœuvres de Kengo. Prié d’expliquer les raisons de son inquiétude. Olenghankoy a cette réponse : «Tout le monde sait que Kabila avait besoin des opposants pour réussir les Concertations nationales et promouvoir la cohésion nationale. Mais il y a une barrière qu‘il ne peut pas se permettre de franchir Il doit s ‘interdire de cracher sur la mémoire de Laurent-Désiré Kabila, longtemps entré dans le maquis pour combattre la dictature mobutienne incarnée par Léon Kengo wa Dondo, trois fois Premier ministre du Léopard, et de tous les martyrs qui ont payé de leur vie afin de faire aboutir ce combat légitime. Le Président de la République doit s‘interdire de remettre en cause la lutte de l‘ancienne opposition armée, la vraie, jadis incarnée par l‘UDPS, les FONUS et le PALU, devenu aujourd’hui l’un de ses alliés les plus sûrs. Laurent-Désiré Kabila, l‘AFDL dont est issu le Président Joseph Kabila, Antoine Gizenga, Etienne Tshisekedi... et moi qui vous parle, avions tous un seul objectif : le départ de Mobutu et de son système qui avait avili noire peuple». Et d’ajouter, incisif: «Donner le poste de Premier ministre à Kengo, ‘est donc reconnaitre son expertise et celle de tous les apparatchiks du Mobutisme. C’est remettre en cause toutes ces longues années de lutte. C‘est consacrer l’homme qui a le mieux incarné la galaxie Mobutu, son triple ancien Premier ministre».
 
Les questions fusent
 
Olenghankoy estime que le groupe de Kengo veut volontairement faire une interprétation biaisée des Résolutions des Concertations nationales, induire Kabila en erreur et le prendre en otage. De quelle manière? «Les forces vives réunies aux Concertations nationales ont demandé le rapatriement des restes de Mobutu. Elles n‘ont pas réclamé le retour aux commandes de 1‘Etat des Mobutistes ou de celui qui les incarne encore jusqu‘à ce jour. Si ce pseudo se vœu un destin national, il n’a qu’à s’organiser pour gagner les élections. Sinon, jamais pour rien au monde, les FONUS ne souscriraient à ce schéma qui frise l’insulte et le mande de considération pour le peuple», explique-t-il. Bien plus, Olenghankoy récuse à Kengo le statut de leader de l’Opposition.
«Les forces de l‘Opposition sont connues. Kengo n‘en fait pas partie. C‘est connu de tous». tape-t-il. Côté performances économiques, entre l’ère Kabila et l’ère Kengo, il n’y a pas photo. Malgré ces confidences faites à AfricaNews, Olenghankoy veut s’assumer davantage. Il prévoit d’animer une conférence de presse cette semaine à Kinshasa afin de donner une solennité à ces propos qu’il dit destinés à «empêcher le pays de replonger dans l‘abîme».

Et voici que les questions fusent. Kengo, 80 ans l’année prochaine, n’est-il pas encore au bout de sa longue carrière politique? La brèche constitutionnelle aurait-elle suscité des convoitises de sa part? Jusqu’où pourrait aller le speaker du Sénat? Trois fois Premier ministre de Mobutu, Kengo avait l’ambition de se présenter aux législatives nationales de 2006 avant de leur préférer la sénatoriale. Une fois élu, il a déjoué les calculs de Kabila en terrassement littéralement Léonard She Okitundu, le candidat de l’ex-AMP à la présidence du bureau du Sénat dont le speaker est appelé, selon la Constitution, à assumer l’intérim du Président de la République en cas d’empêchement... Il veut peut-être obtenir de manière subtile ce qu’il n’a pas pu avoir depuis 2006. Toutes les promesses qu’il a faites aux membres de son parti politique, Union des forces du changement -UFC- depuis son coup réussi au Sénat qu’il deviendrait président de la République, ne se sont pas accomplies jusqu’ici. Animal politique, il tente de manipuler le chef de l’Etat.

«L ‘élection présidentielle du 28 novembre 2011 à laquelle Kengo était candidat peut servir Kabila de boussole pour ne pas oublier que le bras droit de Mobutu n‘entraine pas derrière lui le peuple RD-congolais, mais plutôt l’argent qu‘il a ramassé tout au long de la dictature mobutienne sur le dos du peuple», rime un ancien dinosaure qui a rallié le camp Kabila.
KISUNGU KAS
SCOOP AFRICANEWS : Olenghankoy fuite un schéma Kengo

Publié le lundi 3 mars 2014 
Le speaker du Sénat prépare le retour en force des Mobutistes : il a réclamé à Kabila la Primature avec l’ambition de s’ouvrir la voie royale vers le poste de Vice-Président de la République en charge des Réformes institutionnelles.

Confidences du patron des FONUS avec promesses d’en faire large écho cette semaine à la faveur d’une conférence de presse.

Des révélations troublantes. Joseph Olenghankoy Mukundji, président des FONUS qui a pris part aux Concertations nationales, fait part d’un schéma qui consacrerait le retour en force des Mobutistes aux commandes de la RD-Congo : un pacte que Léon Kengo a vraisemblablement soumis à Kabila qui se déboucherait successivement sur sa nomination au poste de Premier ministre puis de Vice-Président de la République en charge des Réformes institutionnelles.

Olenghankoy promet d’amples détails sur ce schéma dans les tout prochains jours, probablement cette semaine. Il dit vouloir éventrer le boa afin d’éviter au pays de replonger dans l’abîme et de remettre en cause la lutte contre le Mobutisme. L’enfant terrible des FONUS ne jure que par le maintien du pays sur la voie de la démocratie. Pas question d servir les Mobutistes sur le plateau d’or. Tout mandataire public au sommet devrait être soumis à la sanction du peuple, à savoir le vote.

Olenghankoy fait part d’un schéma savamment concocté par Léon Kengo, destiné au retour en force des Mobutistes aux affaires. Et pour prouver qu’il ne dit pas des choses en l’air, il a accepté d’assumer ses propos. «Je vous dis des choses –sûres : Kengo est un félin. Il travaille le Président Kabila au corps pour qu‘il lui donne le poste de Premier ministre, conformément à t ‘annonce qu‘il a faite avant la tenue des Concertations nationales et grâce à laquelle il a réussi à embarquer sa troupe hétéroclite. Mais il se livre à un jeu dangereux pour Kabila parce que sa véritable ambition ci de devenir Vice-Président de la République en charge des Ré institutionnelles, donc d’avoir tout le pouvoir. Il jure, croyez-moi, en avoir parlé à Kabila. Ces derniers jours, il raconte à qui veut 1‘entendre qu‘il a achevé de convaincre le Président de la République», confie Olenghankoy.

Le patron des FONUS est tellement inquiet qu’il n’attend pas sa conférence de presse prévue cette semaine à Kinshasa, dans un endroit encore gardé secret, pour fuiter les manœuvres de Kengo. Prié d’expliquer les raisons de son inquiétude. Olenghankoy a cette réponse : «Tout le monde sait que Kabila avait besoin des opposants pour réussir les Concertations nationales et promouvoir la cohésion nationale. Mais il y a une barrière qu‘il ne peut pas se permettre de franchir Il doit s ‘interdire de cracher sur la mémoire de Laurent-Désiré Kabila, longtemps entré dans le maquis pour combattre la dictature mobutienne incarnée par Léon Kengo wa Dondo, trois fois Premier ministre du Léopard, et de tous les martyrs qui ont payé de leur vie afin de faire aboutir ce combat légitime. Le Président de la République doit s‘interdire de remettre en cause la lutte de l‘ancienne opposition armée, la vraie, jadis incarnée par l‘UDPS, les FONUS et le PALU, devenu aujourd’hui l’un de ses alliés les plus sûrs. Laurent-Désiré Kabila, l‘AFDL dont est issu le Président Joseph Kabila, Antoine Gizenga, Etienne Tshisekedi... et moi qui vous parle, avions tous un seul objectif : le départ de Mobutu et de son système qui avait avili noire peuple». Et d’ajouter, incisif: «Donner le poste de Premier ministre à Kengo, ‘est donc reconnaitre son expertise et celle de tous les apparatchiks du Mobutisme. C’est remettre en cause toutes ces longues années de lutte. C‘est consacrer l’homme qui a le mieux incarné la galaxie Mobutu, son triple ancien Premier ministre».

Les questions fusent

Olenghankoy estime que le groupe de Kengo veut volontairement faire une interprétation biaisée des Résolutions des Concertations nationales, induire Kabila en erreur et le prendre en otage. De quelle manière? «Les forces vives réunies aux Concertations nationales ont demandé le rapatriement des restes de Mobutu. Elles n‘ont pas réclamé le retour aux commandes de 1‘Etat des Mobutistes ou de celui qui les incarne encore jusqu‘à ce jour. Si ce pseudo se vœu un destin national, il n’a qu’à s’organiser pour gagner les élections. Sinon, jamais pour rien au monde, les FONUS ne souscriraient à ce schéma qui frise l’insulte et le mande de considération pour le peuple», explique-t-il. Bien plus, Olenghankoy récuse à Kengo le statut de leader de l’Opposition.

«Les forces de l‘Opposition sont connues. Kengo n‘en fait pas partie. C‘est connu de tous». tape-t-il. Côté performances économiques, entre l’ère Kabila et l’ère Kengo, il n’y a pas photo. Malgré ces confidences faites à AfricaNews, Olenghankoy veut s’assumer davantage. Il prévoit d’animer une conférence de presse cette semaine à Kinshasa afin de donner une solennité à ces propos qu’il dit destinés à «empêcher le pays de replonger dans l‘abîme».

Et voici que les questions fusent. Kengo, 80 ans l’année prochaine, n’est-il pas encore au bout de sa longue carrière politique? La brèche constitutionnelle aurait-elle suscité des convoitises de sa part? Jusqu’où pourrait aller le speaker du Sénat? Trois fois Premier ministre de Mobutu, Kengo avait l’ambition de se présenter aux législatives nationales de 2006 avant de leur préférer la sénatoriale. Une fois élu, il a déjoué les calculs de Kabila en terrassement littéralement Léonard She Okitundu, le candidat de l’ex-AMP à la présidence du bureau du Sénat dont le speaker est appelé, selon la Constitution, à assumer l’intérim du Président de la République en cas d’empêchement... Il veut peut-être obtenir de manière subtile ce qu’il n’a pas pu avoir depuis 2006. Toutes les promesses qu’il a faites aux membres de son parti politique, Union des forces du changement -UFC- depuis son coup réussi au Sénat qu’il deviendrait président de la République, ne se sont pas accomplies jusqu’ici.
Animal politique, il tente de manipuler le chef de l’Etat.

«L ‘élection présidentielle du 28 novembre 2011 à laquelle Kengo était candidat peut servir Kabila de boussole pour ne pas oublier que le bras droit de Mobutu n‘entraine pas derrière lui le peuple RD-congolais, mais plutôt l’argent qu‘il a ramassé tout au long de la dictature mobutienne sur le dos du peuple», rime un ancien dinosaure qui a rallié le camp Kabila.

KISUNGU KAS
 
 
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03/03/2014
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