Les délégués de la société civile de la République Démocratique du Congo se sont dit déterminés à organiser la coordination des observations électorales dans toutes les provinces du pays à travers les délégués, à l’issue de l’atelier national sur la participation politique et l’évaluation mi-parcours du processus électoral 2011-2013 tenu du 18 au 20 octobre au Centre catholique Théresianum de Kintambo. Les délégués, venus entre autres de « Agir pour les élections transparentes et apaisées (AETA), OSISA et la LINELIT, ont également recommandé au gouvernement l’action de monitoring à l’endroit des FARDC et de la Police nationale pour mettre fin aux abus de ce corps pendant le processus électoral.
Il a aussi demandé que soient pris en compte la rémunération des magistrats afin de leur permettre d’assurer une justice indépendante, le fonctionnement efficient du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) pour une répartition équitable du temps d’antenne aux candidats Président de la République et la mise en place de mécanisme de protection de l’opposition avant la campagne électorale. Ils ont recommandé aux partis politiques de s’impliquer dans les mesures préconisées par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) en vue de la tenue des élections transparentes et apaisées.
Dans son discours de clôture, le secrétaire permanent de l’AETA, Jérôme Bonso, a salué le rôle clé de la société civile congolaise qui travaille dans la thématique « élections » pour sauver la nation congolaise à travers l’organisation, la sensibilisation et l’information de la population dans les élections. Il a estimé qu’à 40 jours de la tenue des élections présidentielle et législatives, cette consultation électorale semble hypothétique et peu probable. M. Bonso a rappelé l’intervention du vice-président de la CENI, Jacques Djoli, qui a fait naître l’espoir de la tenue des élections en relevant néanmoins quelques pesanteurs non encore vidés par les institutions chargées de l’organisation des élections, le représentant pays de l’OSISA, une fondation de la société civile de l’Afrique australe, s’est réjoui de cet atelier qui a dégagé la voie du citoyen congolais par rapport au processus électoral pour faciliter l’expression citoyenne dans la gestion de la chose publique.
Il a annoncé que la société civile de la RDC, à travers ses délégués venus des 11 provinces du pays, va constituer un cahier des charges à remettre au gouvernement, à la CENI afin que les préoccupations de la population constituent les véritables thèmes de la campagne électorale. La fondation OSISA a reconnu que la société civile a pris un leadership réel pour montrer la voie de la démocratie et de l’expression de la population pour entendre sa voie.
ACP