A l’euphorie d’hier succède actuellement les grincements des dents dans les rangs des personnes qui ont cru nécessaire d’opérer un véritable hold-up sur les prérogatives régaliennes de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).

S’appuyant sur des chiffres troqués et des statistiques forgées dans certaines officines de manipulation, des cadres de l’opposition se sont engagés dans la publication des résultats du scrutin présidentiel du 28 novembre dernier.

Tout naturellement; le travail empreint de faussetés et de contre-vérités, visait à « créditer » l’élection d’un candidat sur la seule base du forcing, de la spéculation, ce qui justifie le torrent de tracts et fausses dépêches reprenant les tendances de vote donnant pour gagnant un candidat avant la compilation des résultats recueillis par les services de la Ceni sur l’ensemble du territoire national.

Attitude à la base de la mise, en garde des responsables de la Ceni à l’encontre de toutes les personnes qui s’amusent à diffuser de faux résultats du scrutin présidentiel. 

En dépit de ce travail de manipulation de l’opinion populaire, la vérité serait connue par les cadres de ces partis politiques. Aussi, à en croire, les sources crédibles, le climat est au renfrognement des visages et aux grincements des dents parmi les cadres de ces entités politiques.

En sourdine, ont poursuivi les mêmes sources, les indicateurs fiables et partiels ne seraient pas tout aussi favorables à leurs candidats qu’ils ne le prétendaient. La panique est à son comble, à l’idée que le gâteau est définitivement perdu pour certains cadres dont l’âge ne prédispose plus à l’activité aux termes de ce quinquennat qui s’ouvre dans les prochains instants.

A en croire les mêmes sources, l’équation reste désormais de trouver la formule appropriée pour déloger dans la conscience des combattants manipulés, la conviction d’une victoire faussement annoncée avant la lettre. 

La joie est certainement placée en berne dans les rangs des « vainqueurs » sur les bouts des lèvres, qu’ils ne s’affichent plus avec arrogance sur les places publiques comme il y a peu. Expression bien décryptée par les combattants dont l’hystérie a reculé ; aujourd’hui les affirmations sont désormais bien nuancées.

Chacun est dorénavant convaincu de l’éventualité de l’échec; une vertu démocratique qui pourra épargner au pays des inutiles agitations sociales sanglantes, comme celles enregistrées le 26 novembre dernier à l’occasion de la clôture de la campagne électorale. Il est à reconnaître sur ce chapitre que la sérénité, le calme observées par les cadres et militants de la majorité au pouvoir ont fini par payer. L’Opposition a beau annoncé sa « victoire » sans obtenir de réplique attendue de la Mp pour attiser l’escalade.

Face au vide, elle a dû battre en retraite en abandonnant une publication éhontée des résultats du scrutin présidentiel. Ce faisant, le président Ngoy Mulunda et son staff ont désormais les coudées franches pour procéder, au moment opportun, à la publication des résultats de ces élections, les vrais «homologuer par la Cour suprême de justice. Avec la ferme espoir que chaque candidat respectera sa déclaration publique de s’incliner devant le verdict des urnes, qu’il soit sale, amer ou aigre.

Autrement, on prendrait la responsabilité d’avoir engagé la nation sur la voie de la violence, de la destruction, de la tuerie...

La République