La nouvelle impatiemment attendue par la population congolaise de la proclamation des résultats provisoires de l’élection présidentielle du 28 novembre 2011 est finalement tombée ce vendredi 9 décembre comme annoncée jeudi par le président de la Commission électorale nationale indépendante. Le président sortant Joseph Kabila a remporté cette élection présidentielle à un tour avec un score de 48,95 % des voix exprimées. 

L’opposant Etienne Tshisekedi du parti UDPS le suit en seconde position avec 32,33 % des suffrages. VitalKamerhe arrive en troisième position avec 7,74 % et la quatrième position revient à Kengo wa Dondo avec 4,35 %.

C'est dans l'après-midi, entre 14h40 et 16h10, que le pasteur Daniel Ngy Mulunda, visiblement satisfait du travail de titan abattu par cette organisation d’appui à la démocratie, a proclamé ces résultats dans la Salle du 28 novembre 2011 du siège de la CENI à Kinshasa. L’événement historique de la proclamation de ce scrutin présidentiel a eu comme témoins privilégiés de la communauté internationale les représentants des missions diplomatiques en RDC avec à leur tête le Représentant spécial du Secrétaire général du Secrétaire général des Nations Unies en RDC et patron de la Monusco, M. Roger Meece.

C’est sans surprise que Joseph Kabila, candidat à sa propre succession l’a largement emporté des mains de maitre avec des voix devançant de loin son challenger Etienne Tshisekedi connu du peuple congolais comme un éternel insatisfait et opposant à tous les acteurs politiques de la République Démocratique du Congo.
    
Les quatrièmes résultats partiels publiés mardi par la CENI étaient déjà révélateurs. Joseph Kabila qui jouissait déjà des faveurs des pronostics devançait son challenger de 2.600.000 voix à deux jours du verdict final, et les observateurs avertis ne voyaient pas comment Etienne Tshisekedi pouvait le rattraper avec  les 10% des voix qui restaient à se dpartager parmi les 11 candidats qui se disputaient le siège présidentiel.
    
Au regard d’actes de violence perpétrés par les militants de l’UDPS en RDC et dans certains pays amis, les ambassadeurs de France, de Belgique et de Grande Bretagne à Kinshasa ont rencontré, mercredi 7 décembre, le leader de l’UDPS, Etienne Tshisekedi, pour lui demander de «condamner et de faire cesser les violences commises par ses sympathisants à l’étranger ».
 
Ils ont déploré les actes commis récemment par les sympathisants d’Etienne Tshisekedi à Paris, à Londres et Bruxelles. Les actes similaires ont été signalés au Canada et en Afrique du Sud.

Pour sa part, l’ambassadeur des USA en RDC M. James Entwistle a invité les acteurs politiques congolais à éviter les violences, les incitations à la haine et à respecter le verdict des urnes en appelant leurs militants à faire la même chose.

Seront-ils entendus par l’irréductible opposant qui tient au déluge après son échec cuisant concédé lors de la présidentielle du 28 novembre dernier.

Les prophètes de malheur ne juraient que sur l’échec de cette élection en proposant des solutions frisant les chimères  avec pour objectif de préparer un mouvement insurrectionnel parmi les masses populaires congolaises déjà intoxiquées par des ONG dites ‘de droits de l’homme’ et autres politiciens en mal de positionnement. 

Le peuple congolais en général et les Kinois en particulier étaient déjà lassés de les appels à la violence des responsables de l’opposition notamment le leader de UDPS qui avait même invité  ses militants à s’en prendre aux agents de l’ordre en les traquant jusqu’à leur dernier retranchement et en les ridiculisant devant les membres de leurs familles.

MMC/KHAL

 

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