Plus d’une cinquantaine des femmes et une dizaine d’hommes venus de sept territoires du Maniema et de la ville de Kindu suivent depuis mardi une formation de deux jours.

Celle-ci est organisée par la section électorale de la MONUSCO en collaboration avec l’Institut pour la bonne gouvernance et l’éducation électorale, ainsi que la division provinciale du genre, famille et enfant, susceptible de les rendre aptes à se présenter aux élections législatives, provinciales et locales.

Selon le formateur principal de cet atelier, le chef des travaux de l’Unikin et président de l’Institut pour la bonne gouvernance, M. Ferdinand Kapanga, cette formation axée sur des thèmes relatifs aux principes démocratiques, met à la disposition des femmes, des techniques qui leur permettent de maîtriser le public, de mobiliser des fonds pour la campagne et de se défendre devant le public.

Les femmes, a-t-il souligné, représentent 52% des électeurs mais ne sont pas représentées dans l’organe délibérant du Maniema. Le gouvernement provincial compte une seule femme ministre sur la dizaine des ministres, sur les trois cents (300) candidats à la députation nationale au Maniema, on ne compte que trente candidatures féminines.

Saisissant cette opportunité, M. Kapanga a exhorté toutes les femmes de la province à s’impliquer dans les affaires politiques, à se réveiller, briser les divers obstacles et barrières qui les empêchent de postuler alors qu’elles sont capables de diriger et de gérer.


D’où a-t-il recommandé aux participantes de descendre dans leurs bases pour transmettre la matière reçue à la formation. La présente formation organisée dans la salle des jeunes du fond social de la République compte des participants venus des associations féminines, des partis politiques aussi bien de la majorité présidentielle que de l’opposition et des services de l’état.