Le chargé des crimes de guerre au Département d’Etat américain, Stephen Rapp, se dit très ému de la situation que connaît la RD Congo dans sa partie Est, où se perpétuent des actes infrahumains qui froissent aujourd’hui toute la communauté internationale. En réaction, il menace de poursuites le Bonaparte rwandais, Paul Kagame, pour son soutien au  groupe de rebelles du  M23 cette force négative qui sème la terreur dans l’Est de la RD Congo et qui s’exerce à défier la communauté internationale.

Pour Stephen Rapp, la situation du leader visionnaire encensé par Tony Blair et Bill Clinton pour sa gestion du Rwanda après la saison apocalyptique des machettes de 1994, ressemble à celle de l’ancien président du Charles Taylor. L’on se rappelle que, pour avoir soutenu la rébellion en Sierra Leone, celui-ci a été condamné, en mai 2012, par la Cour pénale internationale, à  50 ans de prison.

Paul Kagame est bel et, bien cette araignée dans la toile M23. Ses velléités sont notoirement connues et, malheureusement, soutenues par des prédateurs qui s’emploient à mettre la main basse sur les richesses congolaises.

D’ans ses aventures militaro-mafieuses en RD Congo, l’homme fort de Kigali s’exerce à embarquer tout le monde dans ses braisières. Nombreux sont ceux qui y pédalent et se sont vigoureusement enrichis. Avec des minerais de sang de plus de 5 millions de paisibles Congolais tués gratos.

Aujourd’hui, le sang de ces Congolais réclame justice. Paul Kagame et ses affidés doivent être poursuivis et condamnés par la CPI, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.

Ainsi, le président rwandais, qui dirige le pays de mille collines de façon XIVème siècle et se lance dans la conquête manu militari d’un territoire voisin comprendra qu’en vouloir trop flamber, on se grille.

Boendy Bo Lokanga

La République